mercredi 12 décembre 2012

Vaste pays!

 Quelques extraits d'un article :

"La Russie doit cesser de vernir la réalité des faits. Dépensez une partie du budget à charrier les journalistes étrangers non sur les sites olympiques, mais à Oïmiakon – l’hiver, par -60°C. Montrez comment on extrait le pétrole et le gaz en Sibérie orientale ou le nickel à Norilsk, dans quelles conditions les gens vivent par un tel froid, comment ils traversent les grandes fontes printanières et la sécheresse estivale. Sponsorisez des circuits de tourisme extrême en hiver. Aidez les réalisateurs occidentaux à tourner des documentaires sur les horreurs naturelles de la Russie. Cela coûtera moins cher que des armes et l’effet sera peut-être de taille."

"Au cours de l’été 2010, la station météorologique d’Utta en Kalmoukie, au sud de la Russie, a enregistré une température de 45,4°C. Et pendant l’hiver 1924, l’expédition de l’académicien Obrutchev à Oïmiakon, en Yakoutie, a constaté -71,2°C. La Russie détient le record mondial en matière d’écart d’amplitude thermique à l’intérieur d’un pays : 116,6 degrés. Cela correspond aux écarts de température dans le secteur équatorial de la planète Mars."


"Le peuple de la Fédération de Russie vit sur les marges de l’Écoumène1. En Russie, six mois par an, deux petites heures à l’air libre sans vêtements suffisent pour mourir, même en disposant de nourriture et d’eau. Ce sont les plus dures conditions sur Terre : dans aucun autre désert, un être humain en bonne santé ne risque la mort au bout de deux heures à l’air libre. Ce qui fait que l’hiver, sous nos latitudes, le combustible est un objet de première nécessité, davantage même que la nourriture."